D’un trait de fusain

Présentation des éditrices :

1992. Mary, Monelle, Julien et Sami sont lycéens dans une école d’art. En cours de dessin, leur modèle préféré s’appelle Joos. Il est jeune, libre et beau. À l’âge des premières expériences amoureuses, l’épidémie de sida s’immisce brutalement dans leurs vies. La plupart des adultes se taisent et semblent ignorer la tragédie. Mary décide de briser le silence, d’affronter le regard de ses parents, de la société, et de s’engager.

Prix tatoulu, 2019.
Prix Le silence de la mer, ados. 2018

D’un trait de fusain, roman pour ados/adultes
Editions Talents Hauts,
collection « Les héroïques » (dirigée par Jessie Magana)
Illustration de couverture Julia Wauters.
256 pages • 14,8 x 21 cm
ISBN 9782362661976
parution septembre 2017

Ce que j’en ai dit sur mon blog, à sa sortie.

Dans la presse et sur les blogs

Recension non exhaustive !

[…] Cathy Ytak dit la confusion des sentiments qui s’empare du petit groupe, le désarroi et la colère, l’espoir et la terreur devant la mort soudain si proche, la rage de vivre aussi, les fous rires et les sanglots. C’est peu dire que ce roman, qui fait évidemment penser au film de Robin Campillo, est réussi. Il est porté par la grâce d’une plume hautement sensible, à la recher­che, toujours, de la lumière. […]
Lire la critique complète de Michel Abescat pour Télérama

[…]« tous les personnages (…) ont les fêlures et la force de leur âge. Ils ont le courage des innocents. Chacun d’entre eux, à sa façon, va changer au contact des autres. Intimement. Profondément. Chacun d’entre eux va apprendre à se connaître, éprouver ses limites, les dépasser parfois… Et quel souffle de vie, quelle force ! » […]
Lire la critique complète sur le blog « Les lectures de Noukette »
[…] « ce texte d’une grande dignité, loin du tire-larmes vers lequel il aurait été facile de basculer. Pas de pathos ni de jugement mais une empathie débordante et contagieuse qui met du baume au cœur en dépit de la douleur et de l’injustice qui laboure les tripes. Un bijou de sensibilité. »[…]
Lire la critique complète sur le blog « D’une berge à l’autre »

[…] « D’un trait de fusain, c’est un roman qui rappelle l’importance des rapports protégés, mais qui permet aussi à ses lecteurs de découvrir tout un pan de l’histoire liée au VIH, tout ce par quoi ont dû passer les militants. Encore une fois, la collection Héroïque frappe fort. Chapeau! »
Lire la critique complète sur le site de Sophie lit

[…] Tout d’un coup, plus rien n’a d’importance. Ni la peur du corps, ni le jugement des autres, ni les parents à l’esprit trop étroit, trop fermé. Il faut avancer, trouver un appuis pour s’élancer plus loin, serrer les poings, les dents aussi parfois. Trouver du courage là où on ne pensait pas en stocker. Compter ceux qui sont là, et qui comptent. Les autres n’ont plus d’importance.
Il y aura des pertes, des déchirures, mais aussi du soutien. Des rires inappropriés, et ceux qui tombent le bon moment venu. Des colères et des coups de gueules. De l’amitié. De l’amour. Tout cela pourrait être un drame : c’est la vie toute entière. Accrochez-vous, c’est une pépite !”…]
Lire la critique complète sur le site de l’ivre de Lire[…] Cathy Ytak parle d’une époque qu’elle a connue avec beaucoup de retenue et d’émotion. Elle sait trouver les mots justes pour à la fois raconter, émouvoir mais aussi prévenir les nouvelles générations. Jamais larmoyant ou moralisateur, D’un trait de fusain raconte une histoire, dure, tragique mais aussi pleine de vie et d’amour. C’est une magnifique réussite. »[…] Simon Roguet. Libraire M’Lire (Laval), in Revue Pages des libraires.


« Une si belle écriture, pleine d’émotions tout en gardant une distance bienveillante vis à vis des personnages »[…]

Lire la critique entière sur le blog de La malle aux histoires

[…]Sortez les mouchoirs, voici un coup de cœur qui m’a envoûté dès les premières pages. L’histoire de Marie-Ange et ses copains, face au virus de sida qui s’insère dans leur vie pour ne laisser de la place à aucun espoir. Mais à 17 ans, comment faire face à la mort? Comment combattre? J’ai dévoré cet ouvrage et je ne peux que vous le recommander de toute urgence car il s’agit d’un sujet encore trop tabou, même à l’heure actuelle ![…]
Lire la critique complète sur le blog book et boom

« Il n’est pas seulement question du combat contre la maladie, même s’il reste central. Autour de lui gravitent d’autres batailles tout aussi importantes : l’acceptation de son propre corps, la découverte du désir, la lutte contre les préjugés et l’étroitesse d’esprit, la construction d’un chemin d’avenir personnel…
Et toujours, malgré la peur, ces envies d’espoir, ces sourires qui étreignent la vie, l’accueillent et la remplissent. » […]
Lire la critique complète sur le blog de L’oiseau Lit

 […] « Ce roman est plus qu’un roman : c’est un témoignage, un témoignage de tolérance et de reconnaissance du droit de chacun d’aimer qui il veut »
Lire la critique entière sur le blog Melimelodelivres

[…]Mais ici, les personnages grandissent aussi forcés par le sida qui entre dans leur vie, l’homophobie qui les laisse seuls face à cela. En se battant contre la maladie. En militant. En cachant leur combat à ceux qui ne comprendraient pas, au lycée, aux parents. La douleur et la colère sont là, au centre. Dévastatrices, mais qui donnent aussi l’énergie pour avancer, lutter, militer. Pour que les choses changent.[…]
Lire la critique complète sur « La licorne et ses bouquins »

[…]« Le récit se révèle donc aussi dur que touchant, reposant sur une écriture tout en délicatesse et simplicité sans jamais en devenir « basique ». L’auteure, qui mobilise bien sûr son expérience personnelle au sein de l’association Act Up pour parvenir à conférer toute sa justesse à son récit, réussit à ne jamais tomber dans des caricatures »
Lire la critique complète sur le blog de Mademoiselle Bouquine

[…] Publié dans une collection de romans historiques, D’un trait de fusain questionne ainsi la place de ces évènements dans notre histoire moderne : trop proches de nous pour en parler dans les livres d’histoire ou justement trop actuels encore pour en parler au passé ? Parce que si Cathy Ytak, comme Robin Campillo, place son intrigue dans le cadre de la naissance d’Act Up Paris dans les années 90, elle ouvre un champ du sensible extrêmement vif qui dépasse la temporalité du roman et rend le sujet bien plus contemporain qu’historique.[…]Lire la critique complète sur « La voix du livre »

« Il y a des romans qui vous prennent réellement aux tripes. Et ceux-là, après les avoir lus, vous n’êtes finalement plus tout à fait le·la même. C’est exactement ce qui se passe à la lecture de celui-ci. Avec D’un trait de fusain, Cathy Ytak évoque avec un naturel totalement dénué de pathos la spirale infernale de la maladie qui pousse des adolescent·e·s à grandir plus vite, trop vite, et à assumer des situations sans aucun soutien adulte. » …[…]
Lire la critique complète sur le site de « La mare aux mots »

[…] « Un roman tout entier envahi par la vie, jusque dans ses plaisirs les plus courts. C’est un roman tout en demi-teintes et en nuances (les couleurs y tiennent une belle place), qui jamais ne s’apitoie mais assène parfois des claques ou de l’ironie bien senties (…) En refusant toute stigmatisation et sans tomber dans les pièges des thèmes trop viscéraux, trop exhibitionnistes, trop rageurs, trop vengeurs, Cathy Ytak a construit un roman à la fois drôle, émouvant et subtil, miroir de chaque vie. » […]
Lire la critique complète sur le site « Culture et débat ».

[…] D’un trait de fusain, un titre qui évoque la délicatesse, un art dont Cathy Ytak est maîtresse. Et si elle démontre encore une fois toute sa sensibilité à travers ses personnages profondément humains, tout en failles et en espoirs, c’est aussi la brutalité des émotions, leur force, entre rage de vivre, rage de vaincre et rage d’aimer, qui en font un roman d’une puissance émotionnelle rare ![…]
Lire la critique entière sur le site de Bob et Jean-Michel

[…]D’abord, Cathy Ytak écrit l’excitation, une amitié qui se renforce, des moments qui se prolongent, des regards, des compréhensions, des gentilles. Et puis le faisceau du récit s’arrête sur Marie-Ange qui voit, qui écoute, qui prend de plein fouet la séropositivité de Joos, la peur de Sami.
Tout d’un coup, plus rien n’a d’importance. Ni la peur du corps, ni le jugement des autres, ni les parents à l’esprit trop étroit, trop fermé. Il faut avancer, trouver un appuis pour s’élancer plus loin, serrer les poings, les dents aussi parfois. Trouver du courage là où on ne pensait pas en stocker. Compter ceux qui sont là, et qui comptent. Les autres n’ont plus d’importance.
Il y aura des pertes, des déchirures, mais aussi du soutien. Des rires inappropriés, et ceux qui tombent le bon moment venu. Des colères et des coups de gueules. De l’amitié. De l’amour.
Tout cela pourrait être un drame : c’est la vie toute entière.
Accrochez-vous, c’est une pépite. […]
Lire la critique entière  sur le blog d’Arcanes ouvertes

.[…] J’avais rarement été aussi immergé au cœur d’une époque, au centre même d’un monde qui voulait grandir et s’étendre malgré les cris et les brimades. Dès la première page, les mots m’ont marqué, j’ai foutu du Stabilo partout, sur mes doigts et sur les pages, parce que j’étais face à des phrases qui disaient la vérité, à bas la pommade, finies les caresses dans le sens du poil, Cathy Ytak est honnête, Cathy Ytak est parfois brutale. […] je me suis surpris à relire des passages entiers avec les larmes aux yeux, parce que bon dieu que c’était bon d’avoir de la représentation, de la visibilité, que c’était bon de pouvoir me dire qu’un jour peut-être, je pourrais conseiller ce livre à un.e ado en quête identitaire qui veut juste se reconnaître quelque part.[…]
Michaël Mathieu, Librairie de Paris.
Lire la critique entière

Mx Cordélia

Les autres titres chez la même éditrice

  • Têtes hautes (ados/adultes), collection « Les héroïques »
  • Sans armure (ados/adultes), collection « Ego »
  • Les vraies richesses (jeunesse), collection « Livres et égaux »
  • Préface au roman « L’ex-voto » de Lucie Delarue-Mardrus, collection « Les plumées ».