A propos de « 50 minutes avec toi »

« 50 minutes avec toi », critiques.

[…] Les livres « jeunesse » en français qui parlent d’homosexualité abordent rarement des sujets durs (comme le harcèlement scolaire, les problèmes familiaux). Ce roman de Cathy Ytak, d’une très grande noirceur, crée une exception, dans son portrait implacable d’un père violent et homophobe. Alternant des moments d’un réalisme à faire peur et de discrètes échappées dans le léger ou le poétique, 50 minutes avec toi est une réussite, et peut-être un tournant dans un genre qu’il renouvelle.
In http://www.cestcommeca.net/livre-jeunesse-ytak-50-minutes-avec-toi.php

[…]Ce monologue magnifique explore avec justesse cette relation père-fils, gangrénée par la violence et l’angoisse perpétuelle. Il montre comment le mécanisme se met en place, s’installe comme une routine odieuse, et se grippe finalement lorsque le fils, qui s’est construit contre son père, trouve le courage de dire non. C’est un texte porteur d’espoir malgré la douleur du propos, qui aborde également de manière tendre les premiers émois amoureux et l’homosexualité.
Catherine Gentile, site de Ricochet
http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/42016-50-minutes-avec-toi

« Votre père tombe à vos pieds et vous n’appelez pas les secours. Non assistance à personne en danger ? Peut-être. À moins que ce ne soit vous qu’il faille sauver ? En 50 minutes et 76 pages ? À fleur de peau, tel est le premier mot qui vient à l’esprit pour qualifier l’écriture de Cathy Ytak. Des sujets difficiles à affronter, des instants de bascule à sublimer, des personnages à révéler : tout se construit à demi mots, avec retenue et pudeur, mais sans peur de la complexité. Car le monde est dense, épais, résistant, et pour y faire sa place, il faut plus que du courage ; une authenticité… »
In Juke box ados, Montreuil.

[…]Il est important ce texte. Il dit avec justesse. Il dénonce. Il fait réfléchir. Il bouscule. Il montre. Il dit la peur et le courage à la fois. Il dit aussi que l’on peut vivre et surmonter. Il dit qu’un jour on devient plus fort. Il dit la décision.[…]
In « Des livres et des champs ».